Les pôles touristique d'excellence

Si l’on part d’est d'Algerie en ouest tout différencie mais tout semble réunir ces Cities côtières. Chacune semble avoir sa spécificité qui en fait un joyau irremplaçable. Ain Timouchent avec ses plages, Oran avec ses corniches semblent prendre du recul par rapport à Tlemcen qui épouse l’histoire lointaine et récente de l’Algérie. Sidi Bel Abbès, ville garnison depuis l’époque coloniale recèle des trésors urbains indéniables. Des dynasties se sont emparées de ces régions de l’Ouest de l’Algérie, chacune s’est distinguée dans un domaine bien particulier. Non loin de là se trouve Mostaganem avec tout son corpus musical de première plane la proximité de la péninsule Ibérique en est pour beaucoup. Mascara n’est pas en reste avec sa mosquée Sidi El Kébir et autres remparts datant de l’état de l’Emir Abdelkader. Relizane n’a rien à envier aux wilayas voisines, puisque contenant autant qu’elles sinon plus des vestiges remontant à la période romaine ou Zianides. Région côtière de Chlef comprend les sites de Tigheza, Beni Haoua, Terarnia, Oued El Malah, de première catégorie. Ain Defla et Tipaza regorgent de sites importants surtout pour la première wilaya qui a vu le passage de plusieurs civilisations romaine et numide. De ces brassages naîtra un mode de vie qui se perpétue jusqu’à nos jours.

Alger et sa voisine Boumerdès ou encore Tizi-Ouzou font partie du centre du pays qui ont vu apparaître des traditions communes, laissant voir une architecture commune. Les Ottomans et les Romains sont ces deux peuples qui ont façonné le vécu d’une partie de la population. Marchant plus à l’est, des villes apparaissent avec leurs manière d’être particulière; Bejaïa et Bouira, laissant voir en plus des paysages féeriques, un patrimoine architectural façonné par la civilisation des Hamadites. Guelma offre aux touristes un autre aspect de l’Algérie ; les amphithéâtres se succèdent aux bains maures. L’est de l’Algérie renferme d’incommensurables potentialités. Il n’y a pas une wilaya qui ne sort pas de ce constat. Que se soit Annaba, ou encore El Taref, tout donne à voir une architecture à part, marqué par le passage d’une époque de l’histoire. Tébessa laisse le visiteur pantois devant la majesté des sites et des paysages. L’histoire romaine fait bon ménage avec celles des musulmans qui lui ont succédé. Biskra ou encore Ouargla ouvrent la porte du désert où se trouvent à profusion des oasis enchanteresses. Béchar Ghardaïa au centre et Adrar malgré leur distance font de cette partie de l’Algérie une des plus belles au monde. Tamanrasset et Illizi ferme la marche et redonne vie à ce désert sans vie.